C'est pourquoi j'ai créé un journal de mes propres mains, afin de pouvoir y placer mon édito. Ça fait quand même plus sérieux maintenant.
Voici l'adresse internet de ladite publication: http://www.lemmanche.org
Et en prime l'édito du deuxième numéro (je vous fais grâce du premier, qui était consacré au lancement du chef d'œuvre, qui du reste est disponible en ligne):
Il faut sauver l’Europe (et la Belgique aussi)
La crise, ah la crise ! Notre démocratie doit relever ce nouveau défi sans coup férir. Je ne doute pas un seul instant de notre classe politique et je me réjouis de voir – enfin ! - les problèmes réglés au niveau Européen, grâce à l’action de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Cette entité bicéphale, aidé par un DSK plus déterminant que jamais, a su faire entendre raison aux Grecs, qui vivaient manifestement au dessus de leurs moyens. Les Portugais aussi en auront pour leur grade. Voilà ce qu’il en coûte de mal gérer ses comptes - les espagnols sont prévenus ! Notre sort est donc entre de bonnes mains, je ne m’inquiète absolument pas de ce point de vue là. Non, ce qui me taraude, ce sont les belges.
L’Europe est au bord d’une guerre civile. En effet, les Belges viennent de voter en majorité pour des séparatistes flamands. Voici l’analyse qui est mienne et que je partage : les Wallons ne vont pas laisser Bruxelles aux flamands. Or, Bruxelles se situe dans les Flandres ! Il y a fort à parier que les flamands vont vouloir se l’accaparer. Leurs alliés naturels, les Pays Bas, se joindront à eux pour la bataille, c’est certain. De l’autre côté, la France, par ses nombreuses accointances avec la Wallonie, ne pourra que s’engager dans le conflit. Et Dieu sait où cet engrenage s’arrêtera ! En clair : les frites baigneront dans le sang.
Devant cette situation catastrophique, il faut réagir avec force et conviction. Je propose d’ores et déjà une solution qui conviendra à tous : la Wallonie sera rattachée à la France tandis que la Flandre le sera à la Hollande. Voilà qui devrait régler le problème pour de nombreuses années. Et il faut penser que nous pourrons ajouter de nombreuses bières au patrimoine gastronomique français. Faites que les décideurs m’entendent...